Je suis toujours si fier et si heureux de recevoir de la FNAC la revue CONTACT
et surtout le supplément OFFRES SPÉCIALES ADHÉRENTS parmi lesquelles
en dehors du hi-fi, télé et autres micro un voyages à New York. Je téléphone à Haki pour l
ui demander s'il veut profiter de ce forfait de cinq jours-quatres nuits à N.Y. Il me dit go pour N.Y.
Je téléphone à FNAC voyages pour réserver et tombe sur une certaine Marine, très aimable,
qui me dit que ça allait être très bien, que c'était bien conçu ( tu parles ) et que j'allais être content.
Je réserve et je paye.

Paris-Roissy première surprise Fnac(h)ienne ! vol non directe, escale à Londres,
poireautage 2 heures chez les British ( mon cauchemar ), 2 heures de moins à N.Y. va.
On fait la queue pour le vol Londres-N.Y. et ..2e surprise .. vol EXCLUSIVEMENT NON-FUMEURS,
pourtant Marine m'avait assuré que, comme je l'ai demandé, on était chez les fumeurs. Mais bon,
allons-y, on s'écrase et fumant une petite cigarette dans les chiottes ( qui puaient la cigarette ),
en dépit des détecteurs de fumée!

On visite N.Y. comme des dératés, de fatigue et décalage horaires et retour.
Départ : grosse surprise, l'enculé raciste qui devait venir nous chercher à l'hôtel
ne s'est jamais montré ! ( ah, Fnac voyages bien conçus ). Je cours vers un distributeur
et je tire cent dollars, over-budget, et on attrape un cab. Comme par hasard, c'était le 50e anniversaire
de l'ONU et la ville est assiégé, police, armée, touristes et TOUS LES CHEFS D'ÉTAT
DU MONDE ENTIER ( d'ailleurs Haki a rencontré Bill Clinton dans la journée du côte du 1st av. )
sauf Saddam Hussain et Kadafi ! ON arrive quand-même à l'aéroport et encore une petite surprise:
vol-fumeur mais .. plus de place .. ah Marine.. We put you in non-smoking section, but you can
go and smoke in the smoking section. O.K. Une des raison pour lesquelles je ne voyagerai plus
jamais avec British Air Ways c'est cette manie de te foutre la bouffe et le film en même temps, comme ça,
tu ne vois pas ce que tu manges et tu ne manges pas ce que tu vois. Pourtant, on avait le privilège
d'une avant-première de Mission : Impossible. Et c'était une mission impossible de regarder le film
sur des postes de télé mal situés, ça m'a valu un torticolis. Après, le double scotsh, le repas et le vin,
j'ai dit à Haki d'aller chez les fumeurs pour sa première cigarettes, il revient bredouille: on m'a envoyé chier ..
me dit-il, ils lui ont fait comprendre que ce n'était pas possible. Mais comme son Anglais n'était pas parfait,
j'ai pensé qu'il avait mal compris, mais il revient 4 fois bredouille(S).. je lui dit, assois-toi, je vais utiliser
les moyens Bousbaaiens. Je sors ma cigarette, je l'allume, et je commence à la déguster chez les NON-FUMEURS.

Une hôtesse lilliputienne se précipite sur moi : Monsieur c'est interdit de fumer. Mais voyons .. j'ai dit, écoutez,
cette cigarette on va la fumer et on va dormir, on est allé quatre fois la fumer chez les fumeurs, vos collègues
ont refusé, allez me chercher le chef de cabine. Tout d'un coup je vois se précipiter sur moi une sorte de
Michel Serrault dans la Cage aux folles, en plus croque-mort, avec un verre d'eau à la main. J'ai réceptionné
l'eau pour la boire, mais le croque-mort me criait : éteignez votre cigarette dans le verre. Parce qu'il n'y avaient
pas de cendriers en non-fumeurs. Je lui dit, écoutez, cette cigarette, je vais la fumer, vous pouvez appeler les flics,
le commandant de bord, ou même me flinguer. Il me dit : vous, vous allez avoir des problèmes.
Et il criait auprès des passagers, qui renflaient déjà : vous êtes témoins, il fume ici, c'est dangereux !
mais ils dorment tous. Et le croque-Serrault de disparaître. Et moi de finir ma cigarette avec Haki et de dormir.

Je me réveille à peine que le croque-Michels nous aborde : Messieurs, si ça vous fait plaisir, vous pouvez
me suivre fumer chez les fumeurs. Les ordures. Ils y avaient quatre sièges libres, mais les hôtesses avaient
déposé leurs sacs à mains, qu'elles ne voulaient pas déranger. On fume quelques cigarettes pour attraper le
temps perdu et on retourne à nos sièges et nous voilà à Londres, escale et trente six contrôles.
La trouille des bombes. J'étais le dernier à entrer dans l'avion, quand j'entends dernière moi une voix qui
demande au personnel : Can you page Attia Bousbaa, please ? but, of course. Je me retourne et je vois
deux King-kongs british, un homme et une femme. J'ai dit it's me, what's happening ?. Can you follow us, Sir ?.
Haki ressort de l'avion, mais ils lui balancent : You stay inside, Sir. Je les suis et ils me font comprendre
qu'un certain croque-mort les a prévenus que j'ai fumé dans le vol N.Y.-Londres et menacé de fumer
dans le vol Londres-Paris. Je leur avoue mon forfait mais en précisant le refus de nous laisser fumer
chez les fumeurs et j'affirme que je n'ai jamais menacé de fumer sur ce vol. Au début assez aimables,
ils durcissent le ton une fois ils sont joints par un vrai régiment. Ça commence à gueuler, mais la grosse
fliquette essaie de calmer le jeu. Le gros King-King finit par se calmer de me dire : je vais demander au
commandant de bord s'il veut bien vous amener à Paris. Je lui dit, pourquoi vous ne lui demandez pas
de me rembourser mon billet British Air Ways, j'aimerais rentrer avec Air France ! c'était une plaisanterie,
mais il n'avait pas l'air d'apprécier. Il revient; bon, retournez à votre siège, le pilote est bien gentil.
Je gagne l'avion qui m'attendait, et les gueules des passagers, paniqués à l'idée d'un super terroriste
arrêté sur leur vol. Si jamais je retrouve le croque-mort dans un aéroport ou sur un vol, je ne sais
pas ce que je ferai. Je ne sait pas non plus si je suis sur une liste noire à British Air Ways,
mais moi plus jamais ça avec eux.

La prochaine fois je vous raconterai comment j'ai failli me faire
étriper par les agents de la SNCF sur la ligne Bruxelles-Paris.