Né à Paris en 1960, il y vit et travaille. 
Titulaire d'un DEA d'arts Plastiques 
obtenu à l'Université de Paris I. 
 
La pratique de Jean-Luc Bichaud se greffe sur une leçon de 
choses. On en vient alors à parler de couleurs. 
 
 
On dit le nom d 'une couleur mais cela ne dit rien de la couleur; 
elle ne se laisse pas recouvrir par son nom. Ca ne colle pas; 
ou mieux, ça reste à l'état de collage. C'est la greffe
qui ne 
prend pas. 
 
Ayant tiré cette le,con de la couleur, Jean-Luc Bichaud tresse 
un réseau fragile de relations qui relient autrement le matériel 
au conceptuel, le naturel au culturel et le brut au fabriqué. 
 
 
Greffer, accoler, nommer, revient à perturber, questionner, 
parasiter. Les rosiers supportent des noms de peintres, le bec 
des appeaux se substitue à celui des flutes, les mines de crayons 
se dressent comme des épines, et les lignes de fusain se 
courbent sous le poids du trait. 
 
 
C'est avec précaution que Jean-Luc Bichaud se rapproche 
contre la nature, tout contre elle, pour mieux nous faire 
reconnaître dans le chant usurpé du coucou.  
 
- Philippe COUBETERGUES - | 
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