"Le Cycle de l'Ange" création de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki

"Requiem pour le XXème siècle":

L'Ange de la différence

 

Une création double :
Mystère de la création duelle, qui engendre une figure double et une à la fois, une silhouette qui se multiplie, invention toujours renouvelée d'une même image. L'unité de l'Ange androgyne présenté par Maria Klonaris et Katerina Thomadaki renvoie en miroir la symbiose des artistes, et cette créativité jumelle pourrait rappeler, dans sa complexité et dans sa plénitude, l'écriture "androgyne" évoquée par Virginia Woolf dans Une chambre à soi, dans laquelle s'entremêlent la part masculine et la part féminine de chaque être, réunion indispensable à la création.

Cette incertitude d'un art où la différenciation sexuelle ne s'inscrirait pas, est aussi exprimée par Lena Vandrey 1, dont la parole accompagne la vision de ses oeuvres, dans un film-portrait réalisé par Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, où les trois artistes se dévoilent réciproquement dans une communion poétique : "Scènes androgynes dans chacune de mes demeures psychiques", récite-t-elle tandis que la caméra observe ses poupées magiques, ses tableaux faits de matériaux bruts, organiques, son visage qui se couvre de peinture... Deux femmes se filment l'une l'autre en train de filmer une troisième femme, qu'elles nommeront "l'Ange amazonien" 2, comme si, elle aussi, dans cet univers où l'Ange est devenu l'écran, l'image matrice de toutes les autres, s'était transformée en créature angélique dans le regard des deux artistes, respectueux de l'Autre, de sa différence, et toujours prêt pourtant à le créer à nouveau. L'artiste filmée devient elle-même oeuvre d'art, sans perdre pour autant son statut de sujet.

Maria Klonaris et Katerina Thomadaki oeuvrent ensemble telles l'ange androgyne de Pasolini, l'hôte mystérieux de Théorème 3 , qui bouleverse, détruit et recrée, incite Pietro, le fils de la famille bourgeoise dans laquelle il s'est introduit, à vaincre les tabous de sa condition sociale - tabous sexuels, spirituels, artistiques 4 - , pour parvenir à quelque chose d'autre, qui ne sera pas forcément parfait, mais qui l'ouvrira pourtant à un univers différent du sien. Si le contexte n'est pas le même, l'image d'un ange, d'un étranger à l'âme androgyne qui viendrait bouleverser les hommes, apparaît dans les deux oeuvres, car l'Ange de Maria et Katerina, comme celui de Pasolini, est bouleversant, porte-parole des artistes qui l'ont créé.

Quant à la notion d'une gémellité mentale, elle se retrouve encore dans l'installation "Le Rêve d'Electra" 5 : la scène de Metropolis de Fritz Lang où Maria transfuse son âme, ou plutôt son apparence, au robot, y est reprise et remaniée. Et pourquoi ne pas remarquer que Maria est l'homonyme de Maria (Klonaris), tandis qu'elle ressemble physiquement à Katerina - ressemblance que le spectateur peut observer puisque, dans l'espace de l'installation, le portrait de chacune des deux artistes encadre le devenir angélique de Maria ?

Et s'il s'agit là de métamorphose angélique, ne peut-on citer 2001. L'Odyssée de l'espace oeuvre à double auteur également, en quelque sorte, puisque dans notre souvenir se mêlent le roman d'Arthur C. Clarke et le film de Stanley Kubrick? En effet, dans Le Rêve d'Electra, Maria et Katerina se représentent comme deux cosmonautes, parties à la rencontre de l'univers onirique, et leurs yeux dissimulés derrière des lunettes noires semblent annoncer les yeux bandés de l'Ange hermaphrodite, qui va s'imprimer au plus profond de leur art. N'en était-il pas de même dans L'Odyssée de l'espace, lorsque l'astronaute, traversant le temps vers une nouvelle naissance, voyait s'opérer sur son propre corps son devenir angélique?

Création jumelle, image toujours renouvelée de l'Hermaphrodite et de l'Ange, l'oeuvre de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki s'inscrit sous le signe du Double. L'hermaphrodite au double sexe ou l'Ange hors-sexe sont porteurs de dualité non seulement par leur identité, mais encore par les modes de création qui leur donnent vie. Ainsi, les supports que sont la photographie, le film, la video, évoquent déjà en soi la notion du Double, de la re-présentation, double démultiplié où se mêlent l'auto-portrait réciproque des artistes, et l'image écran de l'Ange, qui vient prendre sa place.
Oeuvre plurielle, qui dépasse l'individuel pour accéder à la rencontre de deux, puis de trois êtres : les deux artistes et leur ange, hermaphrodite féminin déjà préexistant, figure morte dont l'image est immortalisée par ces deux créatrices rivées à son reflet, et qui le renouvellent sans cesse, toujours même et toujours différent, de cette différence nécessaire à l'Ange et à l'art.6

Les deux artistes deviennent à la fois elle-même et l'Autre, dans l'intimité de la création, dans cette unité du créé qui ne laisse pas percer le regard sur la différenciation des rôles, des gestes, si inextricablement liés qu'il semble impossible de donner une appartenance individuelle à telle idée, à telle image. Différence abolie et mise à nu pourtant à travers l'image de l'Ange, toujours même et toujours autre, aimant et inaccessible dans son regard voilé. Le jeu de miroir que se renvoient les deux artistes s'arrête sur cet ange aveugle, qui éveille un pur regard sans réciprocité possible, car l'Ange se refuse à notre appel, toujours présent et cependant éternellement absent.


© Klonaris/Thomadaki
"XYXX Mosaic Identity"(détail) - 1994 - multi-media environement
Offenes Kulturhaus, Linz

Miroirs
Le miroir, attribut essentiel de l'Ange, un de ses lieux de prédilection puisqu'il évoque la frontière de deux mondes qui coexistent sans se connaître, et que seuls les anges parviennent à traverser, fait de nombreuses apparitions dans l'oeuvre de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki. Lisse ou déformant, réel ou métaphorique, le miroir "revient" toujours: il est déjà là dans Double labyrinthe , lorsque le visage de Maria se laisse deviner, métamorphosé, derrière un vase de verre cylindrique où tremble l'eau claire ; il est encore présent dans les diverses installations angéliques : glace déformante qui devient "bouclier" de l'Ange, attribut protecteur moins féroce que l'épée, miroir dans lequel s'incruste la figure de l'Ange 7, icône démultipliée, et dans lequel se reflète aussi le ciel bleu de Madrid 8, où volent quelques nuages, blancs de la blancheur des anges. Surface réfléchissante encore, où se perçoit le spectateur, double lui aussi des deux artistes, et qui s'identifie à elles dans l'intensité séduisante de la projection.

Corps
De la Femme, elles sont passées à l'Hermaphrodite, et l'Hermaphrodite les a fait parvenir à l'Ange, dépassement de la différence et pure différence. La Femme comme l'Ange sont l'Autre, le différent, le hors-norme.
L'apprentissage du corps, de son propre corps et du corps de l'autre, toujours renouvelé, toujours à redécouvrir, le regard réciproque sur le corps aimé que le temps transforme imperceptiblement 9, aboutit à un double regard sur l'image unique d'un/e inconnu/e, ange androgyne dont l'image, immortalisée, se transforme sous le geste des artistes qui lui donnent une dimension nouvelle. Si l'histoire des corps de Maria Klonaris et de Katerina Thomadaki évolue à travers leur itinéraire spirituel et artistique, histoire linéaire, horizontale, l'histoire de ce corps androgyne suspendu dans son évolution par le cliché du photographe est devenue verticale, corps immuable sans cesse recréé par deux regards fascinés, ange de l'instant ou de l'Éternité.

Corps toujours questionné, comme si ses yeux cachés recelaient une énigme. A travers le déchiffrement du secret de cette existence se dessine une autre quête, celle de l'identité des artistes qui l'interrogent. Et ce travail de recherche se déroule comme des fouilles archéologiques inversées, par ajouts successifs à la place de la séparation régulière des strates. Archéologie du moi qui laisse apparaître les traces d'une autre vie que celle de l'hermaphrodite, celle des artistes, dont l'intériorité se dessine sur ce corps étrange et beau, sur ce visage conscient et fier de sa différence, de son caractère unique.

La face toujours différente de l'Ange, qui se transforme selon l'alchimie du geste des artistes, rappelle le travail opéré sur les visages - visages torturés dessinés par Maria 10, gros plans sur les visages de Katerina et Maria dans leurs films autoportraits... Le visage de l'Autre qui fascine et impose le respect, dont parle Emmanuel Levinas, a toujours autant de force malgré les yeux bandés de l'Ange et peut-être plus encore par ce regard caché que l'on tente d'imaginer, dans une quête impossible.

Et un rituel amoureux se joue sur le corps de l'Ange hermaphrodite, que les mains de Katerina caressent, tandis que la voix de Maria prononce une incantation lancinante, où la proximité de l'Ange avec la propre identité des artistes et même avec celle du spectateur est soulignée : "This is a personal statement, about you, about your body".11

L'Ange indécis
En l'Ange aussi se fait la fusion-confusion de l'animal et de l'humain, de l'animé et de l'inanimé, que Maria Klonaris et Katerina Thomadaki font également apparaître dans leurs films et leurs installations, à travers la présence de poupées 12, de robots 13, de mannequins - jeune garçon au visage étonnamment pur, et qui semble presque vivant, mannequins masculins vêtus de robes somptueuses, vibrantes de féminité, dans un autre mode de représentation de l'Ange hermaphrodite 14 - et d'animaux empaillés, figures gardiennes de félins ou aigle majestueux.

Par le biais du masque, du déguisement, de l'artifice se mêlent l'animé et l'inanimé, la mort et le vivant. Et l'Androgyne, dans son indécision, est comme au centre, au creux de cette fusion. A l'hermaphrodite du Louvre15, statue d'éphèbe endormi à la poitrine féminine, répond la photographie de l'androgyne aux yeux bandés, dont le torse viril s'accorde à un sexe de femme. Ange noir et blanc, ange gris aux nuances infinies, ange de Lumière et de Nuit sur lequel s'inscrivent les éclipses de la lune et du soleil, elle/il est une divinité double où se fondent Apollon et Séléné. D'ailleurs, la lune n'est-elle pas déjà double? Symbole féminin dans de nombreuses traditions, la Lune est parfois masculine, à moins qu'elle ne soit neutre aussi, comme l'indique la langue grecque, qui, à côté d'une selene féminine, évoque un feggari neutre, porteur de lumière.

Du Rêve d'Electra , la femme Lumière, la déesse de l'électricité, se fait le saut vers l'Incendie de l'Ange 16 qui se répète sans fin devant nos yeux, théorie d'anges nouveaux surgie d'un ange unique, si familier et pourtant impossible à connaître dans sa chair, figure anonyme et secrète, "ange au secret" (Hélène Cixous) dont l'existence "réelle" demeure une énigme, et à laquelle une vie nouvelle est offerte grâce au talent saturé d'émotion de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki. Pouvait-elle imaginer qu'elle serait tant aimée, l'hermaphrodite secrète et fière qui voulait laisser une trace de son étrange beauté?

"Le corps des étoiles"
Le corps hermaphrodite devient corps d'étoiles ou corps végétal, corps animal aussi, ou ange de sable, au cours des surimpressions successives sur lesquelles viennent se greffer des photographies d'amas d'étoiles, de galaxies, d'éclipses de soleil, ou bien des silhouettes de plantes, de feuilles dont les nervures traversent ce corps terrestre ou ailé.
L'homonymie, en grec, du terme désignant le sexe : fulo (filo) et de celui qui nomme la feuille : fullo (filo) - mots neutres tous les deux - souligne sémantiquement la surimpression de la feuille sur le sexe féminin hypertrophié de la belle hermaphrodite, qui se cache derrière les étoiles et les plantes, derrière l'aile de l'aigle, comme s'il devait rester secret, à l'image des yeux bandés de l'Ange. Et pourquoi ne pas suggérer une seconde homonymie, plus lointaine par l'orthographe mais évidente phonétiquement, avec le terme filos : ami. L'hermaphrodite immortalisée par un photographe inconnu n'est-il/elle pas devenu(e) le/la mystérieux(se) compagne(on) des deux artistes? Le regard amoureux que l'une lançait à l'autre, dans Double labyrinthe , a fusionné en un double regard posé sans relâche sur les yeux voilés de l'Ange hermaphrodite, sur son visage qui toujours se transforme, non plus par "l'alchimie du verbe", mais grâce à la chimie dans sa réalité brute, au cours des réactions successives, avec le jeu des lumières et des surimpressions, et à l'aide de moyens plus sophistiqués encore, comme l'apport de l'ordinateur, qui, ainsi que la chimie, offre la couleur à la photographie matrice, noire et blanche.

L'ange garde imprimé dans son corps même la mémoire de l'univers, qui reflète, pétrifiée en elle/lui, comme un souvenir fossile, des traces de l'infiniment grand et de l'infiniment petit.

L'Ange de la Réminiscence
L'ange androgyne de Maria Klonaris et de Katerina Thomadaki n'est pas l'ange oublieux de Klee, ni l'ange aveugle et sans mémoire dessiné par Jean-Claude Forest ("tout ange est sans mémoire", dit l'ange de Barbarella , à qui les hommes ont crevé les yeux et dont ils ont voulu détruire les ailes). Ange aux yeux bandés aussi, mais volontairement, elle/ il est devenu/e ange de la Réminiscence. Ne peut-on lire le mot remember, écrit en lettres fluorescentes, dans l'installation londonienne, où les différentes stases de l'Ange sont invoquées dans une piscine désaffectée ? 17

Si l'Ange est témoin, mémoire de l'univers, s'il est prophète, à l'image du devin Tiresias, devenu aveugle pour avoir été femme, ou à la ressemblance de Cassandre, celle qui voyait l'avenir mais que l'on ne croyait jamais, il porte en lui la trace de notre siècle. Dans la vidéo Requiem pour le XXe siècle 18 il apparaît encore : survolant l'histoire, il recule toujours, emporté par le souffle des événements, comme l'Angelus Novus de Klee ré-interprété par Walter Benjamin. Mais si l'Ange Nouveau a les yeux grands ouverts, tournés vers le passé et sur la "catastrophe sans modulation ni trêve" qui s'amoncelle devant ses pieds, l'ange androgyne de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, étrange apparition surgie d'archives médicales oubliées, a les yeux bandés, comme dans une impossibilité de voir l'horreur. Ange aveugle, sa présence est à la fois désespoir et douceur infinie.

Figure éminemment politique, en l'Ange se résolvent les traumatismes dûs à l'histoire, à celle du monde mais aussi, plus particulièrement peut-être, à celle de la Grèce opprimée par la dictature, dont l'évocation était sous-jacente dans le filmDouble labyrinthe , à travers l'image de l'enfermement qui aboutissait toujours sur une échappée, comme la vision d'une chrysalide qui s'ouvre pour laisser s'épanouir le papillon, ange lui aussi dans son envol libérateur.

Enfermement de la prison, répression, destruction par les armes, toutes les catastrophes de l'histoire, toutes les douleurs des hommes et de l'intimité des êtres sont évoquées dans ces oeuvres, de Pompei à Hiroshima 19, de Munich à Sarajevo. Et sur les murs de la capitale assiégée, ce ne sont plus les anges-enfants de Louis Jammes qui surgissent, mais l'Ange hermaphrodite au corps criblé par les impacts de balles 20, brûlé par les bûchers nazis, irradié par les bombes. La fleur de lis apportée par l'Ange n'annonce pas la naissance mais la mort.

Etre à l'identité égarée, l'ange a trouvé son lieu dans l'imagination des artistes, qui ont transporté leur mémoire commune du pays de l'enfance à l'univers de la création. Étrangères dans leur pays d'accueil, étrangères déjà peut-être dans celui qu'elles ont quitté, elles se déplacent comme l'Ange dans un constant exil. Immergées dans une culture double, une culture plurielle, elles ne pouvaient que recréer l'Ange, fusion des mythes et des cultures, symbole multiple.

Anguéliki Garidis (texte publié à l'occasion du Mois de la Photo dans KLONARIS / THOMADAKI. Le Cycle de l'Ange. Archangel Matrix, ASTARTI. Pour l'Art Audiovisuel, Paris 1996.)

 

Notes

1. Peintre et poète d'origine allemande.
2. L'Ange amazonien. Un portrait de Lena Vandrey, film couleurs et noir et blanc, sonore, 92 mn, 1992.
3. Et l'installation angélique intitulée "Théorème" , présentée en mai 1993, à Athènes, au Centre d'art contemporain Iléana Tounta , ne peut-elle se lire comme un clin d'oeil au poète italien?
4. Pietro se lancera dans une production artistique de style "body art" assez médiocre, forme d'art que Maria Klonaris et Katerina Thomadaki remettent également en question, pour certaines de ses productions, dans leur premier film, Double labyrinthe (1976), lorsque Katerina, le visage figé comme dans le théâtre Nô ou Kabuki, laisse couler du sang de sa bouche, en une sorte de rituel calme qui s'oppose à la violence du "body art", écoulement doux qui va des lèvres au sexe, métaphore du sng menstruel qui s'échappe du corps et qui se mêle, dans notre esprit, grâce à la succession lancinante des scènes, à la farine, au riz, aliments primordiaux que Katerina brasse pour recréer le monde.
5. Le Rêve d'Electra , installation multi-media, Villeneuve-lèz-Avignon, C.I.R.C.A, 1986? Galerie municipale Edouard Manet, Gennevilliers, 1987 ; Fondation Juan Mirò, Barcelona, 1990.
6. Cet ange toujours réinventé est créé à partir de la photographie clinique d'une pseudo-hermaphrodite, aux yeux bandés par souci d'anonymat, que les deux artistes transforment au gré des surimpressions: superpositions de négatifs, où la même figure se dédouble et se multiplie en une kyrielle d'anges, apports d'images supplémentaires, variations infinies nées de la lumière, de la profondeur... (Angélophanies , 1987-8).
7. Dans l'installation photographique intitulée "Boucliers" (Galerie Donguy, Paris, 1991..), l'image de l'ange hermaphrodite est incrustée dans une plaque miroitante.
8. Puerta del Angel , Edge Biennale, 1992, installation multi-média exposée à l'occasion de Madrid, Capitale culturelle de l'Europe.
9. Double Labyrinthe , 1976, film, 55 min : double (auto)portrait de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki.
10. Dessins datant de 1967 et édités sous le titre Paramorphosis (Déformations).
11. A Personal Statement
. Opus 19 du Cycle de l'Ange , bande vidéo, 1994, et installation multi-média, XYXX Mosaic Identity, Offenes Kulturhaus, Linz, 1994.
12. L'Enfant qui a pissé des paillettes, 1977, projection multi-média ; Kha. Les embaumées, film de M. K., 1980 ; les poupées de Lena Vandrey... : le lien de l'Ange inaccessible avec la poupée, évoqué par Kleist et Rilke, est ici mis en images.
13. L'ange-robot du Rêve d'Electra.
14. Night Show for Angel
, Hornsey Road Baths, Edge Biennale, 1992, environnement multi-média.
15. Mystère I : Hermaphrodite endormi/e , environnement multi-média, XIIe Biennale de Paris, A. R. C. 2, 1982 ; Jardins de l'Hermaphrodite endormi/e , film, 80 min, 1982-1985, etc.
16. Incendie de l'Ange , Livre d'artiste, ed. Tierce, Paris, 1988.
17. Night Show for Angel.
18
. Requiem pour le XXe siècle , Opus 18 du Cycle de l'Ange , bande vidéo, 1994. Image: Klonaris/Thomadaki ; Musique originale : Spiros Faros.
19. Et le Japon, à travers le théâtre Nô et Kabuki, est bien ancré dans Double labyrinthe, tout comme l'Asie était déjà sous-jacente dans les visages dessinés par Maria adolescente en septembre 1967, faces déformées par la douleur aux accents de masques de papier chinois, visages de la souffrance inspirés sans doute aussi par la dictature des Colonels, qui s'est imposée en Grèce depuis le mois d'avril 1967.
20. Image rendue par la surimpression sur le corps de l'ange de photographies d'étoiles.

 

 

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